La foule pour l'éloge de la lenteur !

Le festival de Roc Castel draine aujourd'hui un impressionnant public. En témoigne la file patiente des spectateurs qui vont tout à l'heure plus que remplir la projection d'Un voyage en brouette. Auparavant, Vieux Néon avait éclairé le monde devant une humble maisonnette qui fut au Caylar jusqu'au début des années soixante un "refuge" où l'on hébergeait les sans-logis de passage. Quant à Félix Vaumourin, il tracta pédestrement sa Caracole de 60 kilos jusqu'à Moscou et teste ici la brouette.

 


Retour aux sources...

Grosse séquence émotions pour Arthur D'haeyer et Vieux Néon, invités à venir présenter le film sur les terres qui l'ont vu naître par le festival de Châteauneuf-sur-Charente, Ciné Passion 16 et la commune de Pranzac. Retrouvailles avec Jacqueline et Maître Loulou, à qui nous remettons le DVD, et que nous saluons une nouvelle fois avec gratitude et respect.

 


Une hypotypose et une joyeuse escale !

Première enthousiasmante, au festival L'Échappée, de l'introduction au possible prochain voyage intergalactique de Vieux Néon et Du Guesclin. Cette Hypotypose d'une brouette leur amène un nouveau copain : Taupin Ponpon, dont il semblerait qu'il n'habite pas notre planète...

À Joyeuse, en Ardèche, on cultive le sens de l'humour, comme en témoigne la photo centrale. Arthur D'Haeyer, escorté du Sénescent Fluorescent, y présentait son film, sélectionné par le festival Joyeuse Escale. Le Voyage en brouette y a suscité un engouement qui laisse les deux compères un brin pantois et tout à fait ravis ! Ce fut aussi l'occasion de rencontrer des aventuriers et réalisateurs de tous poils. À l'image de Nicolas Handi-routard Linder (photo de droite) qui, bien que fort malvoyant et souffrant d'autres pathologies lourdes, affrète un bateau jusqu'à Glasgow (voir le film qu'il a suscité : Les Spirates de l'Estrella), ou franchit seul le cercle polaire à pied en hiver... Chapeau bas ! 

 


 

Le film avance !

Reclus à l'étage du Grandiloquent, menant une vie quasi monacale, Arthur d'Haeyer s'attelle au montage du film qui prolongera le périple de Vieux Néon. Quarante heures de prises à dérusher... des milliers d'images, de sons, de voix qui s'entrecroisent, s'entrechoquent ou s'entrelacent. Et trouver l'humeur générale d'un film qui sera autant une songerie qu'un documentaire.

Sortie espérée cet automne...

 


D'Angoisse (en Dordogne) à La Joie (en Charente Maritime), un voyage en brouette...

218 kilomètres en treize étapes pour essayer de rattraper la joie qui s'enfuit et refuser les peurs qu'on nous inflige. Pari tenu pour Vieux Néon... et pour toutes celles et ceux qui l'ont accueilli, soutenu, applaudi. Il n'a rien fait de grandiose, sinon matérialiser un lien de bitume entre des personnes qui entendent bien rester pleinement vivantes, partager avec elles sa cagnotte de mots drôles et pensés, trois apophtegmes, un chapelet de calembours et quelques lettres à des inconnus...

À suivre : le film d'Arthur d'Haeyer, qui vogua non loin, et dont la sortie est prévue pour cet automne.

 


Un Vieux Néon législatif !

Et v'là-t-y pas qu'il se présente à la députation, sous le pseudonyme de Lionel Épaillard, au nom du micro-parti citoyen local Brouette, lequel réunit des femmes et des hommes encore suffisamment sensés pour défendre la notion de décroissance.

Et du coup, le voilà qui reprend la route avec sa fidèle Du Guesclin pour un fameux Tour de la Circo. 160 kilomètres à pousser la berouette, ça use, ça use... a fortiori quand une gastro s'invite ! Et un spectacle (La Légende Dorée) à chaque escale. Mais Vieux Néon aura reçu une juste rémunération sous la forme de très chouettes rencontres, et d'hôtes plus attentifs et charmants les uns que les autres ! Quelques photos du périple.

Résultat plus qu'honorable : 2,68%, soit 1281 voix. Et ce, dans le temple de l'agro-industrie !